Avez-vous déjà regardé comment vous choisissez ? Choisissez-vous en fonction de ce que les autres vont penser de vous ? De comment ils vont réagir ? Êtes-vous vraiment libre si vous choisissez ainsi ? Pourquoi ne pas choisir pour soi ? Voici quelques pistes d’Access Consciousness® pour vous aider à sortir de cette limitation.
Comment savoir si vous dépendez du regard des autres ?
Chaque fois que vous faites un choix, demandez :
- Est-ce que je fais ce choix vraiment pour moi ? Ou bien je le fais en fonction de quelqu’un d’autre ?
- Si je choisissais vraiment pour moi, qu’est-ce que je choisirais ici ?
Vous serez probablement surpris de constater à quel point vos choix sont déterminés par les autres. Pensez-vous à ce que votre partenaire, votre patron, vos collègues, vos enfants penseront, diront, feront, si vous faites tel ou tel choix ? À première vue, vous pourriez penser que non, mais en vous disciplinant à poser les questions ci-dessus, vous découvrirez peut-être qu’il en est autrement.
Et ce n’est pas grave ! Félicitez-vous d’avoir maintenant une conscience plus fine des endroits où vous choisissez plutôt en fonction des autres qu’en fonction de vous-même !
Mais je dois tenir compte de tout le monde !
Quand vous devez tenir compte de tout le monde, trois problèmes se posent.
Premièrement, vous devez tenir compte de tout le monde. Avez-vous véritablement le choix si vous devez quoi que ce soit ? Comment ce serait, si vous pouviez choisir d’inclure tout le monde ?
Deuxièmement, vous oubliez bien souvent (voire toujours) de vous inclure dans le tout le monde. Combien d’entre nous tombent dans le piège de penser à tout le monde sauf à nous-mêmes ? Créez-vous votre vie alors ? Ou laissez-vous les autres déterminer à quoi ressemblera votre vie ?
Nous pensons souvent que si nous choisissons pour nous-mêmes, nous choisissons contre les autres. Ou que nous sommes égoïstes. Mais est-ce bien vrai ? Et si vous pouviez choisir pour vous-mêmes et pour les autres ? Et si choisir pour vous-même était ce qui allait créer le plus pour tout le monde ?
Troisièmement, qu’avez-vous décidé que voulait dire « inclure tout le monde » ? Devez-vous plaire à tout le monde, satisfaire tout le monde ? Et, est-ce que plaire ou satisfaire quelqu’un est forcément une contribution pour l’autre ?
Mais j’ai peur de leur réaction !
Ce qui nous empêche fréquemment d’être vraiment libres dans nos choix, c’est que nous projetons ce que sera la réaction de l’autre. Quelles réactions cherchez-vous à éviter ou, au contraire à susciter ? Cherchez-vous à plaire à l’autre, à le rendre heureux ? Cherchez-vous à ce qu’il ne vous juge pas, à ce qu’il ne se mette pas en colère ?
Chaque fois que vous entrez dans le jeu de la réaction, vous perdez votre capacité à choisir pour vous-même. Vous ne voyez plus les possibilités, mais seulement comment éviter le pire. Enfin, c’est ce que vous pensez. Quand nous sommes faces à des personnes toxiques, c’est souvent ce que nous faisons. Nous anticipons le pire et tentons de parer les coups. Cela revient à remettre tout votre pouvoir entre les mains de l’autre. Et comme nous avons pris l’habitude de le faire avec des personnes toxiques, nous le faisons avec tout le monde…
Apprenez à reconnaître quand vous êtes en mode réaction et posez une question. Dès que vous posez une question, vous récupérez votre pouvoir.
Une question, ce n’est pas : « Qu’est-ce qui cloche chez moi ? »
Une question n’est pas un jugement accompagné d’un point d’interrogation. Quand vous cherchez ce qui cloche chez vous – c’est souvent ce que l’on fait avec les personnes toxiques – vous avez déjà présumé que vous étiez en faute. C’est une conclusion. Une conclusion avec un point d’interrogation ne vous apportera pas de prise de conscience, mais seulement plus de jugement de vous-même.
Apprenez à poser des questions qui vous montrent les possibilités. Des questions qui vous révèlent ce qui est et non ce que vous avez présumé.
Si vous vous surprenez à être en réaction, vous pourriez demander par exemple : « Qu’est-ce que j’ai présumé ici qui me pousse à réagir ? Si vous connaissez déjà la formule de déblayage d’Access Consciousness, c’est le moment de l’utiliser. Sinon, demandez simplement à dissiper toutes ces vieilles énergies qui ne vous servent plus.
Nos réactions sont comme des programmes
Quelqu’un ou quelque chose appuie sur un bouton, et hop, c’est parti, le programme est lancé ! Quand vous repérez ces programmes, déblayez-les aussi à l’aide de la formule de déblayage !
Pratiquer ces quelques conseils vous permettra de voir beaucoup plus clair dans la dynamique de vos relations, et de voir où vous fonctionnez en fonction des autres. Et où vous oubliez de vous inclure. La reconnaissance de tout cela constitue une première étape non négligeable pour commencer à vous libérer !
Pour aller plus loin :
Les facilitateurs d’Access Consciousness vous permettent d’aller beaucoup plus loin avec ces outils. Notamment, dans les classes Fondation. Pour en savoir plus, regardez cette vidéo sous-titrée en français.
Si vous aimez les livres, vous pourriez explorer celui-ci de Gary Douglas, fondateur d’Access Consciousness, traduit en français : Projections, attentes, séparations, jugements et rejets.






